L’accord prend généralement la forme, soit d’une option, soit d’un « compromis de vente ».
En ce qui concerne l’option, il peut s’agir d’une option de vente. Dans ce cas, le propriétaire promet de vendre le bien immobilier à un prix déterminé (promesse unilatérale de vente). Pendant la durée de l’option, le propriétaire est définitivement lié et il ne peut pas vendre à une autre personne. L’acquéreur pour sa part n’est pas obligé d’acheter. Dans certains cas, le vendeur demandera plutôt à l’acquéreur de s’engager = offrir un prix que le vendeur pourra accepter ou refuser (offre d’achat).
L’accord peut aussi prendre la forme d’un compromis de vente. Attention, en réalité, dès que les parties ont signé ce document, la vente est définitive. Les parties ne peuvent plus changer d’avis. A l’égard des tiers, la vente ne sera opposable qu’au moment de la transcription de l’acte authentique à la conservation des hypothèques.
Le compromis de vente doit contenir obligatoirement un certain nombre d’informations. Selon la région où le bien est situé (Bruxelles, Flandre ou Wallonie) d’autres mentions supplémentaires sont obligatoires dans le compromis. Par exemple, à Bruxelles des renseignements sur les permis et certificats d’urbanisme, les éventuelles infractions relatives au bien,… doivent être indiqués dans le compromis.
Le compromis pourra également comporter des conditions suspensives ou résolutoires (par exemple liées à l’obtention d’un crédit hypothécaire).
Il s’agit donc d’un document très important pour lequel un conseil juridique est nécessaire avant de s’engager.